Quelles sont vos missions ?
J’œuvre en binôme avec les responsables de projets & territoires au développement de nouveaux parcs photovoltaïques partout en France. Aujourd’hui, mon champ d’action rayonne en effet sur tout le territoire, de Nancy à Aix-en-Provence, en passant par Tours et Toulouse, même si la plupart de mes projets sont localisés dans le quart sud-est. L’effectif de responsables de projets & autorisations s’étant étoffé, mon périmètre géographique se concentrera essentiellement, à l’avenir, en région PACA et en Corse.
L’objectif ultime de mon travail, c’est d’obtenir les autorisations environnementales purgées de tout recours pour nos projets, dans le but de construire et d’exploiter des centrales solaires. En collaboration avec notre service environnement et nos écologues, j’assure la relation avec les prestataires experts et les services de l’Etat. Cela passe notamment par le choix des différents bureaux d’études ou le pilotage et le suivi des études techniques et environnementales. Je veille sur l’instruction des dossiers de demande de permis de construire, en échangeant régulièrement avec les services de l’Etat en amont et en aval des dépôts de demande.
J’épaule également mon binôme responsable de projets & territoires dans les actions de communication et de concertation avec les habitants. Enfin, je travaille en lien avec différents services supports de H2air, principalement les services environnement, systèmes électriques et nouveaux usages, juridique, raccordement, construction et communication, afin de développer des projets solides et fiables de A à Z.
Quels sont vos champs d’intervention à chaque étape d’un projet ?
Après la sécurisation foncière, j’assure le suivi des études techniques et environnementales réalisées par les bureaux d’études sélectionnés en fonction des enjeux du projet. J’établis avec mon binôme un rétroplanning des étapes-clés, jusqu’au dépôt de demande de permis de construire en préfecture. Pendant l’instruction du dossier, j’assure la relation avec les services de l’Etat. Je participe à l’organisation de l’enquête publique dans le but d’obtenir une autorisation de permis de construire. Quand nos projets sont dans la phase de construction, je veille à la mise en place des mesures environnementales de réduction de compensation, voire d’accompagnement, en collaboration avec les services environnement, pré-construction et construction.
Quelles sont les évolutions de votre métier ?
J’ai par exemple la chance de travailler sur une demande de permis de construire, en lien avec une zone de stockage, au droit d’une centrale solaire agrivoltaïque à Domérat, pour laquelle nous avons obtenu une autorisation purgée de tout recours. C’est un nouveau challenge mené en étroite collaboration avec mes collègues de différents services, en particulier le service raccordement. Je vois cette ouverture au marché du stockage de l’énergie en batteries comme une belle opportunité d’élargir mon champ de compétences et de travailler sur un nouveau type d’installation.
Quelles sont les différences entre votre métier et celui de responsable de projets éoliens & autorisations ?
Les missions sont sensiblement identiques. Ce qui change, c'est évidemment la nature des projets. Elle implique des dossiers réglementaires différents : dans l'éolien, la demande d'autorisation environnementale se rajoute par exemple à la demande de permis de construire. Le temps dédié au développement et à l'instruction est moindre dans le secteur solaire. Mais aujourd'hui, les projets photovoltaïques peuvent être aussi complexes que les projets éoliens car ils demandent très souvent des études complémentaires : dossier "Loi sur l'eau", étude hydraulique, étude agricole préalable, dossier de dérogation aux espèces protégées, etc.